Conteurs, menteurs une anthologie, une anthologie
EAN13
9782267020625
ISBN
978-2-267-02062-5
Éditeur
Christian Bourgois
Date de publication
Collection
Littérature étrangère
Nombre de pages
606
Dimensions
20 x 13,2 x 2,5 cm
Poids
597 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
850
Fiches UNIMARC
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Conteurs, menteurs une anthologie

une anthologie

De

Traduit par

Christian Bourgois

Littérature étrangère

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Ce recueil rassemble 38 nouvelles écrites sur une période de plus de trente ans. Il contient aussi bien celles publiées dans les célèbres Going Places (1969) et I Would Have Saved Them if I Could (1975) que ses derniers écrits parus dans diverses revues (The New Yorker, The Threepenny Review et Partisan Review) juste avant sa mort en 2003.

Tout au long de sa carrière, Leonard Michaels a écrit des textes remarquables évoquant comme nul autre l’amour, le sexe, les disputes, l’amitié ou la judéité. Ses recueils de nouvelles comptent parmi les plus admirés de la deuxième moitié du siècle dernier. Michaels y sonde les motivations de ses personnages avec un humour brutal et une franchise déconcertante. Sa langue est d’une inventivité à couper le souffle, les figures de style, qui sont légion, surprennent à chaque fois par leur drôlerie et leur justesse, dans des histoires d’une violence psychologique (et parfois physique) extrême. L’auteur est capable de camper un personnage ou de brosser un milieu social en trois lignes. Chacune des histoires déborde d’un humour dévastateur d’une noirceur terrifiante. L’un des intérêts majeurs de cette anthologie réside dans son incroyable cohérence, car Michaels n’aura jamais cessé de décliner ses diverses obsessions à travers les aventures (et surtout les déboires) de quelques personnages récurrents, qu’il faut tous envisager comme des doubles troubles de leur créateur. Fait rare par ailleurs, ce livre, parce qu’il regroupe des textes écrits sur plus de trente années, donne à voir l’évolution d’un écrivain dans son travail toujours renouvelé sur l’écriture et le style.

Leonard Michaels est né le 2 janvier 1933 à New York, de parents polonais. Il a étudié à l’Université de New York, puis à celle du Michigan où, après son master en littérature anglaise, il rédige une thèse sur la littérature romantique. De 1969 à 1994, il enseigne l’écriture, la critique littéraire ainsi que la poésie romantique à Berkeley. Il est l’auteur de deux romans dont l’un – The men’s club – est considéré par certains, lors de sa sortie dans les années 80, comme un livre sur l’émergence d’une conscience masculine, et de Sylvia (1992) qui évoque son propre mariage. Il a aussi écrit six recueils de nouvelles et essais. Parmi ses influences, il cite : Kafka, Wallace Stevens ou Byron. Il a également écrit dans des journaux tels que Vanity Fair ou le New York Times Book Review et reçu les prix de la fondation Guggenheim, de l’Institut américain des Arts et des Lettres, le Pushcart Prize et le « National Endowment for the Arts ». Il meurt le 10 mai 2003 à Berkeley, après avoir passé les dernières années de sa vie en Italie avec sa femme.

2

« Une avalanche dense, paillarde, astringente de talent pur. » (Susan Sontag)

« Les nouvelles de Leonard Michaels ont leur place aux côtés de celles de ses meilleurs contemporains juifs – Grace Paley et Philip Roth. Comme chez eux, la langue vernaculaire de Leonard Michaels s’élève au rang de chanson […] Ses sept incroyables nouvelles autour du personnage de Nachman abordent des problèmes moraux sous un angle nouveau. […] Il en d’autres quand il est mort. S’il avait eu le temps de les finir et de les publier ensemble, elles auraient pu former un roman. Dans l’état où elles sont, ce sont sept diamants bruts, à lire et à relire. » (William Styron)

« Phrase après phrase, ses nouvelles sont chargées d’électricité […] D’autres écrivains américains ont tenté d’écrire des nouvelles de la sorte, mais L. Michaels a été le 1er à le faire et l’a fait mieux que n’importe qui d’autre. Quiconque s’intéresse un tant soit peu aux nouvelles américaines devrait lire et connaître ces textes. » (Charles Baxter)

« Destructeur, joyeux, brillant, purement créatif. » (John Hawkes)

« Ces trente-huit nouvelles attestent de son talent pour ce genre. […] Les premières regorgent d’une sexualité effrénée qui met en valeur son caractéristique humour noir. […] Les fans de l’auteur devraient être enchantés de trouver un tel corpus d’œuvres entre deux couvertures. » (Publishers Weekly)

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