Les sorties d'avril 2016

Romans

17,50

« Jusqu’à présent, personne n’avait jamais eu l’idée de parler sérieusement du crâne qui pleure à quelqu’un d’extérieur au village. D’abord parce que le sentiment d’avoir une dette envers ceux qui étaient morts à la guerre interdisait aux survivants de parler à tort et à travers des disparus, mais surtout parce que quiconque entendait la triste lamentation du vent ne pouvait qu’être saisi de stupeur. »

Tout commence par un jeu d’enfants au pied de l’ancien ossuaire, sur l’air de chiche qu’on grimpe sur la falaise, pour aller voir de plus près le crâne humain qu’on aperçoit d’en bas, et qui gémit sous le vent. De toute la bande, seul Akira a le courage de monter. Et de tout le village, seul Seikichi, le père d’Akira, s’oppose à ce qu’un journaliste de la métropole tourne un reportage autour de la légende du crâne qui pleure, objet sacré, emblème des heures terribles de la bataille d’Okinawa…
Les Pleurs du vent conte magnifiquement la paix retrouvée des âmes.

« Ouvrir Medoruma Shun, c’est glisser doucement vers un envoûtant mélange d’intime et de fantastique : rafraîchissant comme une pluie d’été. » Florence Noiville, Le Monde des livres


8,30

Né en 1924, aveugle à huit ans, résistant à dix-sept, membre du mouvement Défense de la France, Jacques Lusseyran est arrêté en 1943 par la Gestapo, puis déporté à Buchenwald. Libéré après un an et demi de captivité, il écrit Et la lumière fut et part enseigner la littérature aux États-Unis, où il devient «The Blind Hero of the French Resistance». Il meurt, en 1971, dans un accident de voiture. Il avait quarante-sept ans. Vingt ans après Pour Jean Prévost (prix Médicis essai 1994), Jérôme Garcin fait le portrait d'un autre écrivain-résistant que la France a négligé et que l’Histoire a oublié.
Postface inédite de l'auteur
Vingt ans après Pour Jean Prévost (prix Médicis essai 1994), Jérôme Garcin fait le portrait d'un autre écrivain-résistant que la France a négligé et que l’Histoire a oublié.


Angleterre, haut Moyen Âge. Dans un pays en proie à toutes sortes de superstitions vivent Axl et Beatrice. Leur amour a résisté aux années, mais leurs souvenirs sont aussi brumeux que les montagnes et les vallées qui les entourent. Ils décident de faire un voyage pour rejoindre leur fils qu’ils n’ont pas vu depuis des années. Des obstacles se dressent sur leur chemin, parfois étranges, parfois terrifiants. Sommes-nous les otages impuissants de notre mémoire ?
«Un magnifique roman en forme d’épopée, prétexte à une réflexion autour de la mémoire et de l’oubli.» Jeanne de Ménibus, Elle


Dakota, 1905. La jeune Elsa a fui les plaines du Minnesota dans l’espoir de fonder un foyer. Lorsqu’elle rencontre Bo Mason, bourlingueur en quête d’aventures et de fortune, elle voit en lui la promesse d’un monde nouveau. Elle n’imagine pas la vie à laquelle les désirs de grandeur de Bo les destinent. Saloons clandestins, conquête de la terre, mine d’or, trafic d’alcool... Bo Mason, héros américain par excellence, se réinvente au fil des opportunités qui se présentent à lui, entraînant les siens dans sa poursuite effrénée d’un horizon qui semble se dérober au fur et à mesure qu’il s’en approche. Et pendant ce temps-là, l’Amérique continue à se construire et à charrier des mythes.


Bernadette Pécassou-Camebrac

Flammarion

21,00

Alors qu'elle vient de perdre brutalement son mari, Alice reçoit un mystérieux colis à l'attention de celui-ci : un magnifique briquet. Or Michel ne fumait pas. Que lui cachait cet homme dont elle partageait la vie et qui avait coupé les ponts avec sa famille ? Subitement seule et dévastée, Alice va mener l'enquête sur ses terres du Sud-Ouest que le couple avait abandonnées pour la trépidante région parisienne. Et c'est peut-être là, dans ce pays lumineux aux valeurs éternelles, qu'elle trouvera non seulement des réponses, mais aussi la paix.À l'heure d'Internet et de la mondialisation, Bernadette Pécassou nous entraîne de sa plume vive et authentique sur le chemin des origines pour nous réconcilier avec ce besoin d'ancrage, plus que jamais essentiel.