Les sorties de mars 2016

22,50

En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.

Après Misery, King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de Mr. Mercedes (prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.

« Une déclaration d’amour à la lecture et à la littérature américaine… Merveilleux, effrayant, émouvant. » - The Washington Post


19,50

Quand le narrateur de ce roman - un grand avocat allemand âgé d’une soixantaine d’années - tombe par hasard sur un célèbre tableau montrant une femme nue sur un escalier, dans une galerie d’art à Sydney, il décide de ne pas prendre son vol de retour et de mener l'enquête. Est-ce pour essayer de comprendre comment ce tableau de l’illustre Karl Schwind a atterri en Australie ou pour tenter de retrouver la femme qui a servi de modèle au peintre ? Ou peut-être venir à bout d’un sentiment de remords qui le ronge depuis trente-cinq ans, depuis sa rencontre avec Irène, femme de l’industriel Gundlach et maîtresse de Schwind. Son rôle d’avocat devait se limiter à régler le différend entre les deux hommes, mais c’était sans compter sur Irène, dont il tomba fou amoureux. Prêt à tout pour elle, il avait risqué sa carrière, avant de comprendre qu’Irène l’avait seulement utilisé pour s’enfuir… Quand la presse internationale révèle la présence du tableau à Sydney, Gundlach et Schwind se mettent eux aussi en quête de la vérité - et de la femme qui détient seule la clef du mystère… La femme sur l’escalier nous parle avec force des interrogations qui traversent parfois nos existences, cette envie de savoir si elles auraient pu être différentes si... Ces «si» qui ne reçoivent que rarement des réponses.
Bernhard Schlink, né en 1944, est juriste. Il est l’auteur de romans policiers et du best-seller mondial Le Liseur, traduit en plus de trente langues et adapté au cinéma par Stephen Daldry. Toute son œuvre est publiée aux Éditions Gallimard.


The Town and the City est le premier roman de Jack Kerouac. Publié en 1950, la critique salue alors l’apparition d’un nouveau talent. Pour peindre l’univers de la famille Martin, Kerouac s’inspire de sa propre enfance en Nouvelle-Angleterre ; il suit tous les personnages, dispersés à travers le monde, du début du siècle à la fin des années quarante, et les réunit finalement pour l'enterrement du père. Moment crucial où chacun voit son destin enfin scellé et l’accepte. Tous, sauf Peter, le petit dernier, qui refuse le
retour à la normalité et s’interroge sur ce monde qui lui est étranger. Dans l’œuvre de Jack Kerouac, The Town and the City est en quelque sorte le prélude incontournable d’une longue saga intime.
Dans l’œuvre de Jack Kerouac, The Town and the City est en quelque sorte le prélude incontournable d'une longue saga intime.


Sonatine éditions

18,00

Quand l’auteur de Fight Club s’attaque au plaisir féminin.

Penny Harrigan, jeune femme modèle et aspirante avocate, travaille dans un prestigieux cabinet new-yorkais. C’est là, au détour d’un couloir, qu’elle rencontre le magnat des médias, Linus Maxwell, venu régler les détails de son divorce avec la star française Alouette d’Ambrosia. Le soir même, Linus invite Penny à dîner.

Comment s’habiller lorsqu’on sort avec l’homme le plus riche du monde ? Comment se comporter quand son hôte compte parmi ses conquêtes les femmes les plus célèbres et les plus puissantes de la planète ? Et pourquoi un homme comme lui invite-t-il à dîner une fille aussi désespérément normale ? Malgré toutes ces questions, Penny passe une soirée de rêve, et c’est le début d’un véritable conte de fées.

Notre Cendrillon des temps modernes tombe en effet sous le charme de son chevalier servant. Amoureux platonique, celui-ci l’enchante. Aussi, quand elle croise Alouette à Paris et que celle-ci lui conseille de ne surtout jamais faire l’amour avec Maxwell, Penny ne comprend d’abord pas très bien. Mais, très vite, tout s’éclaire. Maxwell voue en effet une véritable obsession au plaisir féminin, une obsession aux conséquences multiples et très étonnantes.



Partez à la quête du plaisir avec l’enfant terrible des lettres américaines et Cinquante nuances de Grey va immédiatement vous apparaître comme un hors-d’œuvre sans saveur. Avec cette nouvelle satire radicale de notre société, Chuck Palahniuk empoigne une fois de plus le lecteur dès les premières phrases pour le laisser ébloui et sonné à la fin de ce roman, sans aucun doute l’un de ses plus réussis.


24,50

Au milieu du XXIe siècle, fuyant la Primeterre plongée dans l'hiver volcanique, l'humanité s'est réfugiée dans les mondes parallèles, où elle s'organise tant bien que mal en de nouvelles microsociétés. Josué Valiente, bon gré, mal gré, s'est mis en quête du secret de ses origines, un secret qui a vu le jour dans l'Angleterre victorienne. De son côté, Lobsang a renoncé à ses desseins grandioses. Accompagné d'Agnès et de leur fils adoptif, il s'est retiré sur la lointaine Terre-Ouest 1 217 156 pour y mener incognito une existence frugale.
C'est sur ce monde pourtant qu'apparaissent les signes d'un dérèglement qui menace, au-delà de la communauté clairsemée qui l'habite, au-delà de la planète elle-même, la Longue Terre dans son ensemble. Lobsang, Josué, Sally Linsay, les Suivants eux-mêmes, ces nouveaux enfants de l'humanité à l'intelligence surhumaine, tous devront s'unir pour faire face à la catastrophe. Et certains se résoudre au sacrifice ultime...

De ce quatrième et avant-dernier roman du cycle de la longue Terre émane le charme mélancolique et envoûtant de l'automne. Alors que le propos des auteurs s'élargit à des dimensions galactiques, il apparaît en même temps que rien n'est pérenne et que la connaissance a ses frontières. Si Longue Utopie il y a, toute chose aussi a un coût et il n'est pas moyen d'échapper au passé.