Darwyne nous entraîne entre roman noir, fresque sociale et conte amazonien. Dépaysement total, nous voilà à Bois-Sec, bidonville niché sur une montagne aux abords de l'Amazonie. Mathurine, employée à la protection de l'enfant, y a reçu un signalement concernant un enfant : le mystérieux Darwyne.
Alternant son enquête et le quotidien de cet étrange petit garçon, nous découvrons peu à peu les secrets de son éducation... De prime abord, tout ce qu'il y a de plus normal, du moins dans un bidonville, mais nous plongeons peu à peu dans les méthodes d'une mère distante et dans la vie d'un enfant semi-sauvage qui n'a pas livré tous ses secrets.
Ode à la nature, ce roman se découvre toujours avec un étrange sentiment de pesanteur liée à cette forêt, qui repousse sans cesse et chasse les hommes... pourtant Darwyne y semble particulièrement à son aise...

Dans ce très beau roman graphique, le Japon et l'absence sont à l'honneur. Sakura a perdu sa maman quand elle était enfant. Elle et son papa français vivent à Tokyo, mais un jour, ce dernier doit partir pour le travail quelque mois. La jeune fille doit alors partir vivre avec sa grand-mère maternelle qu'elle n'a que peu connue... Ce printemps s'annonce émouvant et sensoriel pour Sakura, qui va raviver le souvenir de sa maman grâce aux souvenirs et à la maison de son aïeulle.
Une BD d'apprentissage et de deuil, qui submerge les sens à travers la culture nipponne.

Nous sommes dans l'Entre-deux-guerres et nous suivons un ancien soldat, à qui la guerre a pris une main, qui gagne à présent sa vie en retrouvant des soldats disparus. À travers lui, c'est tout un pan de la première Guerre mondiale qui nous est narré, à travers lui l'histoire de deux hommes, l'histoire de milliers d'hommes...
Une riche bourgeoise lui demande de retrouver son fils, Emile Joplain, disparu il y a neuf ans. Le jeune soldat n'avait plus donné signe de vie depuis 1916, à Verdun. En se plongeant dans son histoire, nous découvrons celle de notre narrateur mais aussi des anecdotes à foison sur les Poilus. Toujours avec une infinie poésie, l'auteur nous entraîne dans un jeu de pistes qui ne nous laisse pas indemne.
Un roman fort sur fond de l'une des plus grandes histoires d'amour pendant la Grande Guerre, vous savez celle qui devait être la Der des Der...

Un roman intéressant et enrichissant qui nous plonge en 1835, époque où la préservation des espèces n'existait pas, et où les musées payaient de véritables tueries animales pour récupérer des spécimens. Gus est l'un de ces scientifiques chargé d'étudier le grand pingouin.
Lors de son arrivée sur une colonie, il assiste à une véritable hécatombe pour laquelle il ne se pose pas la moindre question. Pourtant, il repêche un pingouin et décide de le maintenir en vie pour l'envoyer dans un musée. Le lien qui va se créer entre lui, homme d'une époque où la Nature équilibre l'ordre des espèces, et ce rescapé, dernier de son espèce et pourtant élevé comme un animal domestique, vont créer un attachement réciproque qui les entraîneront à repenser le monde et découvrir l'impact de l'Homme sur la nature.

Haruta est une autrice de manga à succès. Alors que son éditeur attend avec impatience sa prochaine série, la jeune femme avoue qu'elle a plagié son manga en s'inspirant du scénario d'un ancien camarade de lycée. Alors qu'elle repense à cette période et à ce fameux club de manga où elle avait rencontré Yukishima, la voilà qui remonte le temps et se retrouve dans son corps d'adolescente...
Elle va enfin pouvoir découvrir pourquoi il lui avait laissé un carnet de notes sur lequel elle s'est appuyée ensuite et profiter du temps qu'il lui reste avant que ce dernier ne décède brutalement la même année.

Un manga nostalgique mêlant création artistique et amitié autour de ce fameux club de manga qui changera sa vie à jamais...