- EAN13
- 9782915238167
- ISBN
- 978-2-915238-16-7
- Éditeur
- Les Asclépiades
- Date de publication
- 03/2006
- Collection
- Docteur, dites-moi tout !
- Nombre de pages
- 222
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 1,7 cm
- Poids
- 290 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 615.532
- Fiches UNIMARC
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En août 2005, la fameuse revue médicale anglaise « The Lancet » publie une vaste analyse reprenant la totalité des études concernant les produits homéopathiques et conclut à l'inefficacité de ces produits. Une nouvelle tempête souffle sur l'homéopathie. Les homéopathes et les laboratoires Boiron crient à l'injustice devant cette nouvelle attaque des « ennemis » de l'homéopathie !
En fait, l'étude du Lancet ne dit pas que l'homéopathie est inefficace. Elle indique que l'effet de ces produits n'est pas supérieur à celui d'un placebo (substance inerte biologiquement, en général de l'eau tout simplement), ce qui n'est pas la même chose.
Pour bien comprendre les termes de ce débat, il faut explorer toutes les pièces du dossier, revenir à l'époque de la création de la méthode, il y a deux siècles. L'homéopathie est née sous l'impulsion d'un homme, Samuel Hahnemann, qui fait figure alors d'un grand expérimentateur. Il invente les préceptes de l'homéopathie : principe de similitude, hautes dilutions (si bien qu'il n'y a plus aucune molécule de la substance initiale dans les granules vendus en pharmacie !), individualisation. Mais... depuis deux siècles, la méthode n'a guère évolué. La médecine, elle, a fait des bonds de géant. A tel point que pour tous, y compris les homéopathes, les maladies graves (cancers, etc.) ne peuvent pas être traitées par les granules homéopathiques.
Pourtant l'homéopathie garde son efficacité grâce à la relation médecin/malade ; les granules homéopathiques quant à eux ne contiennent que de l'eau et un peu de sucre. Mais alors, comment expliquer que ces granules soient remboursés par la Sécurité Sociale ?
Parce que l'homéopathie fait l'objet d'un passe-droit juridique lui évitant d'avoir à démontrer l'efficacité de ses produits. Alors que tous les autres médicaments doivent produire des dossiers prouvant leur efficacité ! Un scandale juridique masqué par nos politiciens au mépris du grand public qui croit au contrôle rigoureux des instances supérieures en matière de Santé.
Elie ARIE, cardiologue, a exercé pendant 32 ans en CHU et en cabinet de ville. Il a écrit de nombreux articles de vulgarisation dans Les Echos, Le Monde, Le Quotidien du Médecin, notamment sur les médecines dites parallèles.
Roland CASH est médecin, normalien, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris. Economiste de la santé, il participe à de nombreuses missions pour les institutions de santé : Hôpitaux, Ministère de la Santé, Sécurité Sociale.
En fait, l'étude du Lancet ne dit pas que l'homéopathie est inefficace. Elle indique que l'effet de ces produits n'est pas supérieur à celui d'un placebo (substance inerte biologiquement, en général de l'eau tout simplement), ce qui n'est pas la même chose.
Pour bien comprendre les termes de ce débat, il faut explorer toutes les pièces du dossier, revenir à l'époque de la création de la méthode, il y a deux siècles. L'homéopathie est née sous l'impulsion d'un homme, Samuel Hahnemann, qui fait figure alors d'un grand expérimentateur. Il invente les préceptes de l'homéopathie : principe de similitude, hautes dilutions (si bien qu'il n'y a plus aucune molécule de la substance initiale dans les granules vendus en pharmacie !), individualisation. Mais... depuis deux siècles, la méthode n'a guère évolué. La médecine, elle, a fait des bonds de géant. A tel point que pour tous, y compris les homéopathes, les maladies graves (cancers, etc.) ne peuvent pas être traitées par les granules homéopathiques.
Pourtant l'homéopathie garde son efficacité grâce à la relation médecin/malade ; les granules homéopathiques quant à eux ne contiennent que de l'eau et un peu de sucre. Mais alors, comment expliquer que ces granules soient remboursés par la Sécurité Sociale ?
Parce que l'homéopathie fait l'objet d'un passe-droit juridique lui évitant d'avoir à démontrer l'efficacité de ses produits. Alors que tous les autres médicaments doivent produire des dossiers prouvant leur efficacité ! Un scandale juridique masqué par nos politiciens au mépris du grand public qui croit au contrôle rigoureux des instances supérieures en matière de Santé.
Elie ARIE, cardiologue, a exercé pendant 32 ans en CHU et en cabinet de ville. Il a écrit de nombreux articles de vulgarisation dans Les Echos, Le Monde, Le Quotidien du Médecin, notamment sur les médecines dites parallèles.
Roland CASH est médecin, normalien, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris. Economiste de la santé, il participe à de nombreuses missions pour les institutions de santé : Hôpitaux, Ministère de la Santé, Sécurité Sociale.
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