La petite ouvrière métisse
EAN13
9782355772733
ISBN
978-2-35577-273-3
Éditeur
"La rumeur libre"
Date de publication
Collection
UN POETE, UN
Nombre de pages
72
Dimensions
20,5 x 14 x 0,5 cm
Poids
100 g
Langue
français
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La petite ouvrière métisse

De

"La rumeur libre"

Un Poete, Un

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La poésie pour retrouver l’émotion qui nous a traversés la première fois que nous avons écouté telle strophe

Dans le recueil de poèmes La petite ouvrière métisse, Sandrine-Malika Charlemagne rend hommage aux femmes qui occupent un rôle essentiel dans les sociétés, mais qui sont souvent les premières victimes de guerres, de crimes, de viols ou de dogmes. Elle exhorte ses soeurs à revendiquer leurs droits, à acquérir la force d’une déesse mythique. Son chant d’amour pour le féminin prend parfois une dimension sensuelle et s’associe à la célébration d’un orient imaginé et rêvé.
Emprunts de lyrisme antique, ses vers convoquent des figures mythologiques comme les Alséides, les Héliades, les Ménades... L’ouvrage présente également des aspects militants : l’auteure célèbre ses origines rurales ; loue le courage de ses frères écroués par la misère tandis qu’elle blâme la tyrannie sous toutes ses formes.

Le recueil se compose de strophes en vers et se termine par un portrait en prose. La poésie de Sandrine-Malika Charlemagne est fondée sur le chant de la parole incantatoire où se mêle mystique et impressions profanes. Librement inspiré des ghazals orientaux, l’ouvrage est souvent parcouru d’anaphores aux allures de refrains venant rythmer et teinter les poèmes de sonorités musicales.

Extrait 1 :

« Moi j’ouvre grand la bouche
Attendant qu’on vienne la recouvrir de feuilles d’eucalyptus
Moi qui voudrais m’arracher la peau pour en revêtir une nouvelle
Moi qui voudrais me terrer dans le sable brûlant du désert
Où l’on guérit dit-on de ses maladies
Moi qui voudrais pour l’éternité que quelqu’un baise et sèche
mes larmes
Moi qui voudrais connaître les noms de tous les parfums de
l’Orient »

Extrait 2 :

« Femmes... de toutes origines...
Sortez vos miroirs de poche
Maquillez vos lèvres de rouge
Ici devant l’entrée d’un commerce
Ou là sous le dôme ocre d’une mosquée
Lancez-vous dans la lumière sortie de son écrin
Jetez vos bijoux sur le front des hommes
Offrez au vent la cambrure de vos reins
La mer a faim de vous, plongez-y nues
Ne rasez les murs d’aucune cité
Tant que votre beauté n’y sera célébrée »

Extrait 3 :

« Aime-moi, ô lumière blanche d’Algérie
Aime-moi et brûle mon front, mes lèvres, ma gorge
Mes seins, mon ventre, mon sexe, brûle-moi
Je veux connaître les germes de cette terre »

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