- EAN13
- 9782841623808
- Éditeur
- L'Eclat
- Date de publication
- 29/11/2015
- Collection
- Bibliothèque des fondations
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Passeurs d'Orient
Les Juifs dans l'orientalisme
Michel ESPAGNE, Perrine SIMON-NAHUM
L'Eclat
Bibliothèque des fondations
Autre version disponible
-
Papier - Éclat 25,00
D’Ignaz Goldziher, admis à la grande université Al-Azhar du Caire, à Hermann
Vambéry qui, déguisé en derviche, gagna Samarkande à pied, à la recherche des
origines ouzbèkes supposées de la langue hongroise, les savants juifs des
XIXe et XXe siècles eurent un rapport privilégié avec l’Orient, entendu comme
l’espace dans lequel s’est déployée la culture arabo-musulmane, mais qui
désigne aussi l’ensemble des pays extérieurs à la loi chrétienne, comme en
attestent les travaux des indianistes Sylvain Lévi ou Theodor Benfey. «
Passeurs d’Orients », donc, ils participent activement d’un mouvement
fondateur d’une science nouvelle, originellement philologique, mais aussi
science des religions, que les clivages du second XXe siècle auront tôt fait
de qualifier de “colonialiste”, quand il s’est agi, surtout, d’en dégager la
dimension singulière, au regard d’un Occident désorienté. À travers les plus
grandes figures de l’orientalisme, le volume, issu en partie d’un colloque qui
eut lieu au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme de Paris en 2012, retrace
l’histoire et les implications de cette relation particulière et en dénoue les
malentendus idéologiques et politiques.
Vambéry qui, déguisé en derviche, gagna Samarkande à pied, à la recherche des
origines ouzbèkes supposées de la langue hongroise, les savants juifs des
XIXe et XXe siècles eurent un rapport privilégié avec l’Orient, entendu comme
l’espace dans lequel s’est déployée la culture arabo-musulmane, mais qui
désigne aussi l’ensemble des pays extérieurs à la loi chrétienne, comme en
attestent les travaux des indianistes Sylvain Lévi ou Theodor Benfey. «
Passeurs d’Orients », donc, ils participent activement d’un mouvement
fondateur d’une science nouvelle, originellement philologique, mais aussi
science des religions, que les clivages du second XXe siècle auront tôt fait
de qualifier de “colonialiste”, quand il s’est agi, surtout, d’en dégager la
dimension singulière, au regard d’un Occident désorienté. À travers les plus
grandes figures de l’orientalisme, le volume, issu en partie d’un colloque qui
eut lieu au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme de Paris en 2012, retrace
l’histoire et les implications de cette relation particulière et en dénoue les
malentendus idéologiques et politiques.
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