- EAN13
- 9782743648411
- Éditeur
- Éditions Rivages
- Date de publication
- 17/09/2019
- Collection
- Philosophie Rivages
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Rivages 21,80
Nous expérimentons tous, à un moment ou un autre, intimement ou
collectivement, la perte : meurtre de masse et deuils collectifs ; craintes
fantasmatiques de perte d’identités culturelles, nationales ou territoriales ;
perte de l’identité personnelle dans les maladies neurodégénératives ;
précarité et perte de statut social ou des conditions matérielles d’existence
; mais aussi critique de la propriété et volonté de désappropriation et de
dépossession. Toutes ces expériences font saillir une catégorie étrange qui
flotte entre l’être et le non-être : ce que l’on perd, ce qui est perdu. Au
titre de reste insignifiant, ce qui est perdu est l’élément essentiel d’une
structure économique qui s’étend de la vie des affects au champ politique et à
l’éthique (ce qui ne peut être perdu sans menacer l’être-même). Cet essai
original retrace le parcours qui va des expériences multiples de la perte
(deuil, pauvreté, oubli, nostalgie, sacrifice) aux structures qu’elles mettent
en lumière (économie, jeu, histoire) et qui constituent les fondements
anthropologiques des cultures et des individus d’aujourd’hui. On y croisera au
passage des auteurs tel que Freud, Derrida, Rilke, Agamben, François d’Assise,
Benjamin, Hegel, Ricoeur, Bataille, Kundera, Beckett, Canetti...
collectivement, la perte : meurtre de masse et deuils collectifs ; craintes
fantasmatiques de perte d’identités culturelles, nationales ou territoriales ;
perte de l’identité personnelle dans les maladies neurodégénératives ;
précarité et perte de statut social ou des conditions matérielles d’existence
; mais aussi critique de la propriété et volonté de désappropriation et de
dépossession. Toutes ces expériences font saillir une catégorie étrange qui
flotte entre l’être et le non-être : ce que l’on perd, ce qui est perdu. Au
titre de reste insignifiant, ce qui est perdu est l’élément essentiel d’une
structure économique qui s’étend de la vie des affects au champ politique et à
l’éthique (ce qui ne peut être perdu sans menacer l’être-même). Cet essai
original retrace le parcours qui va des expériences multiples de la perte
(deuil, pauvreté, oubli, nostalgie, sacrifice) aux structures qu’elles mettent
en lumière (économie, jeu, histoire) et qui constituent les fondements
anthropologiques des cultures et des individus d’aujourd’hui. On y croisera au
passage des auteurs tel que Freud, Derrida, Rilke, Agamben, François d’Assise,
Benjamin, Hegel, Ricoeur, Bataille, Kundera, Beckett, Canetti...
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