- EAN13
- 9782271078612
- Éditeur
- CNRS Éditions via OpenEdition
- Date de publication
- 22/05/2013
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 25,00
L’islam, qui entend embrasser la totalité des comportements, intervient de
manière directe dans le domaine économique en particulier par la proscription
du taux d’intérêt fixe. Depuis une quinzaine d’années, dans des pays à
dominante musulmane, la référence croissante à l’islam a entraîné l’apparition
d’institutions et de modes de fonctionnement nouveaux. Après avoir décrit la
cadre religieux et juridique de l’islamisation de l’économie, l’ouvrage
analyse les problèmes complexes que pose au système bancaire l’interdiction de
l’intérêt, derrière lesquels se profilent parfois les luttes d’influence entre
États, clergé musulman et société civile. À travers des exemples spécifiques
sont successivement envisagés l’investissement, la mobilisation de l’épargne,
le prélèvement de l’impôt, les dépensés publiques, le financement du
déficit... Une confrontation entre les systèmes occidentaux et islamiques de
régulation de l’économie devient dès lors possible. Certains théoriciens du
FMI ne voient-ils pas dans ces derniers une solution de rechange face aux
impasses que rencontre aujourd’hui l’Occident, confronté à l’instabilité
monétaire et au chômage ?
manière directe dans le domaine économique en particulier par la proscription
du taux d’intérêt fixe. Depuis une quinzaine d’années, dans des pays à
dominante musulmane, la référence croissante à l’islam a entraîné l’apparition
d’institutions et de modes de fonctionnement nouveaux. Après avoir décrit la
cadre religieux et juridique de l’islamisation de l’économie, l’ouvrage
analyse les problèmes complexes que pose au système bancaire l’interdiction de
l’intérêt, derrière lesquels se profilent parfois les luttes d’influence entre
États, clergé musulman et société civile. À travers des exemples spécifiques
sont successivement envisagés l’investissement, la mobilisation de l’épargne,
le prélèvement de l’impôt, les dépensés publiques, le financement du
déficit... Une confrontation entre les systèmes occidentaux et islamiques de
régulation de l’économie devient dès lors possible. Certains théoriciens du
FMI ne voient-ils pas dans ces derniers une solution de rechange face aux
impasses que rencontre aujourd’hui l’Occident, confronté à l’instabilité
monétaire et au chômage ?
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