- EAN13
- 9782072573354
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 30/09/2015
- Collection
- Folio histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les Indes et l’Europe. Histoires connectées XVIe-XXe siècles
Jean-Louis Margolin, Claude Markovits
Gallimard
Folio histoire
Autre version disponible
-
Papier - Folio 16,00
Les lndes ? Ce sont l'Asie du Sud (lnde, Pakistan, Bangladesh, Népal, Bhoutan,
Ceylan et Maldives) et l'Asie du Sud-Est (péninsule dite 'indochinoise',
Birmanie comprise, guirlande insulaire de Sumatra jusqu'aux Moluques –
lndonésie, Philippines, Brunei, Timor –, Malaisie et Singapour constituant une
zone de transition). Pourquoi connecter en une seule histoire l'Europe et ces
deux sous-régions, si différentes entre elles ? Les relations culturelles et
commerciales qui reliaient étroitement les pays d'Asie méridionale, en
particulier le commerce des tissus indiens qui servaient de monnaie d'échange,
renforcent chez les Européens, lorsqu'ils arrivent et installent des comptoirs
à partir de la fin du XVe siècle, la perception qu'il n'y a là qu'une seule
région. lls l'appellent désormais les lndes. Alors, c'est l'histoire d'une
rencontre ? Au milieu du XVIIIe siècle, la présence européenne revêt une autre
dimension avec la colonisation anglaise de l'lnde, espagnole des Philippines,
hollandaise de Java. Mais l'Asie du Sud-Est dans sa masse ne passe sous
l'imperium de l'Europe qu'à la fin du XIXe siècle. Événement devenu majeur au
fil des siècles, cette colonisation donne lieu en Europe à une connaissance
anthropologique des langues, grammaires, religions et civilisations
asiatiques. En Asie, très précocement, les métissages entremêlent peuples et
cultures, et la complexité des interactions interdit à l'historien toute
opposition binaire entre Orient et Occident. Les sociétés coloniales elles-
mêmes sont la production, commune et conflictuelle, des Européens et des
autochtones. Écrire l'histoire de cette rencontre et de ses modalités si
variées, tout en rompant avec des historiographies étroitement nationales, est
un défi que relèvent Jean-Louis Margolin et Claude Markovits.
Ceylan et Maldives) et l'Asie du Sud-Est (péninsule dite 'indochinoise',
Birmanie comprise, guirlande insulaire de Sumatra jusqu'aux Moluques –
lndonésie, Philippines, Brunei, Timor –, Malaisie et Singapour constituant une
zone de transition). Pourquoi connecter en une seule histoire l'Europe et ces
deux sous-régions, si différentes entre elles ? Les relations culturelles et
commerciales qui reliaient étroitement les pays d'Asie méridionale, en
particulier le commerce des tissus indiens qui servaient de monnaie d'échange,
renforcent chez les Européens, lorsqu'ils arrivent et installent des comptoirs
à partir de la fin du XVe siècle, la perception qu'il n'y a là qu'une seule
région. lls l'appellent désormais les lndes. Alors, c'est l'histoire d'une
rencontre ? Au milieu du XVIIIe siècle, la présence européenne revêt une autre
dimension avec la colonisation anglaise de l'lnde, espagnole des Philippines,
hollandaise de Java. Mais l'Asie du Sud-Est dans sa masse ne passe sous
l'imperium de l'Europe qu'à la fin du XIXe siècle. Événement devenu majeur au
fil des siècles, cette colonisation donne lieu en Europe à une connaissance
anthropologique des langues, grammaires, religions et civilisations
asiatiques. En Asie, très précocement, les métissages entremêlent peuples et
cultures, et la complexité des interactions interdit à l'historien toute
opposition binaire entre Orient et Occident. Les sociétés coloniales elles-
mêmes sont la production, commune et conflictuelle, des Européens et des
autochtones. Écrire l'histoire de cette rencontre et de ses modalités si
variées, tout en rompant avec des historiographies étroitement nationales, est
un défi que relèvent Jean-Louis Margolin et Claude Markovits.
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