Florence Gordon est directe, brillante, acariâtre et passionnée. Maîtresse femme, elle est capable de réduire les imbéciles au silence d'une seule de ses piques acérées… Icône féministe aux yeux des filles, invisible aux yeux du reste du monde, à soixante-quinze ans, elle a mérité - enfin ! - de se délester du fardeau de la famille pour se consacrer à son oeuvre. Mais à peine a-t-elle entamé ses mémoires, si longtemps différés, que son fils Daniel revient s'installer à New York avec sa femme et sa fille. Florence se retrouve alors impliquée dans leurs mélodrames familiaux qui vont assombrir ses journées et menacer son rempart de solitude. Sans parler de son pied gauche, qui commence à la faire boiter…


Le jardin du Ryoanji : ce lieu unique a fait couler beaucoup d’encre au Japon et plus encore peut-être en Occident. Chef-d’oeuvre de l’architecture japonaise pour celui qui sait voir au-delà de quinze pierres posées sur 200 m2 de sable. Un dépouillement extrême qui déconcerte et invite à la méditation. Ce jardin abstrait et très contemporain a pourtant été construit par des moines aux XVe et XVIe siècles pour incarner la pensée zen.
Le livre retrace les conditions de sa conception et son influence déterminante sur l’art du jardin japonais.
François Berthier parle merveilleusement de ce non-jardin, de son mystère et de sa force.
Tout nous est soudain éclairé par sa pensée si limpide : il ne dévoile pas le mystère : il le met à notre portée.


« Ce que je veux aborder avec ce recueil ? En un mot, l’isolement, et ses conséquences émotionnelles. « Des hommes sans femmes » en est l’illustration concrète. C’est le titre qui m’a d’abord saisi (bien sûr, le recueil éponyme d’Hemingway n’y est pas étranger) et les histoires ont suivi. Chacune de ces histoires est venue en résonance du titre. Pourquoi Des hommes sans femmes ? Je n’en sais rien. D’une façon ou d’une autre, ce titre s’est enraciné dans mon esprit, comme une graine déposée dans un champ par le hasard du vent. »


Éditions de L'Olivier

18,00

« … alors que pardon, ironise-t-elle, mais vivre en autogestion et en dissidence, je n'ai pas l'impression que c'est ce qu'ils viennent chercher chez nous, les réfugiés. Ils ne comprennent pas pourquoi c'est si mal organisé ici mais en attendant mieux ils supportent, ils ne sont plus obligés de dormir dans la rue, ils ont moins faim… Et personne, ni les bénévoles naïfs qui débarquent dans ce bazar, ni les premiers intéressés, personne n'y comprend rien. » Quand elle dit « bénévoles naïfs », son regard dérive un instant vers moi. C'est ce que je dois être pour elle, une bénévole naïve, quelqu'un d'insignifiant et d'un peu ridicule. Lorsqu'elle pénètre dans ce lycée où s'entassent des centaines de réfugiés, Hannah s'interroge. Qu'espère-t-elle trouver en rejoignant toutes celles et tous ceux qui sont venus les aider ? Jours d'exil reflète les élans et les contradictions de cette femme qui, forte de ses engagements passés dans des organisations d'extrême gauche, porte un regard singulier sur l'occupation du lycée Jean-Quarré, un établissement désaffecté au nord de Paris, par plus de 1 000 migrants durant l'été 2015. Ironique et généreux, son récit ne ménage rien ni personne, et pose des questions qui sont au cœur des débats politiques actuels. Juliette Kahane est l'auteur de plusieurs romans, dont Une fille (l'Olivier 2015) qui a rencontré un bel accueil de la critique, saluant entre autres une « écriture qui en impose par sa franchise, sa rigueur, sa netteté » (Bernard Pivot, Le Journal du Dimanche).


Arnaud n’écoute plus rien ni personne. Il a tout ce dont un homme accompli peut rêver : une épouse docile, des enfants qu’il aperçoit à peine au petit-déjeuner, plusieurs maîtresses à disposition.
Mais un jour, la neige fraîche le surprend sur la route ; il perd le contrôle de sa voiture. Plongé dans le coma, il reste alité, immobile, les yeux clos, apparemment inconscient. Et pourtant, Arnaud entend tout.
Ses proches se succèdent à son chevet, dévoilant leur vrai visage. Il comprend à quel point il s’est trompé, sur lui-même et sur les autres. Surviendront quelques cinglantes révélations et de  magnifiques surprises. Et du silence vont éclore les fleurs les plus inattendues…