Les sorties d'octobre 2016

15,00

Nous ne savons ni pourquoi nous sommes nés ni ce que nous devenons après la mort. Nous sommes tous des égarés. C’est à la question : «Qu’est-ce que je fais là ?» que s’efforce de répondre ce manuel de poche qui n’a pas d’autre ambition que de décrire avec audace, avec naïveté, avec gaieté ce monde peu vraisemblable où nous avons été jetés malgré nous et de fournir vaille que vaille quelques brèves indications sur les moyens d’en tirer à la fois un peu de plaisir et, s’il se peut, de hauteur.
«Nous ne savons ni pourquoi nous sommes nés ni ce que nous devenons après la mort. Nous sommes tous des égarés.»


17,90

«Elle trouvait excessives les louanges dont on s’est mis à couvrir sa cuisine. Elle comprenait les sensations puisqu’elle s’appliquait à les faire naître, n’est-ce pas, et que leur manifestation sur la figure des convives l’enchantait, c’est tout de même bien ce à quoi elle s'évertuait jour après jour, depuis tant d’années, presque sans repos. Mais les mots pour décrire tout cela lui paraissaient indécents.» Le narrateur raconte la vie et la carrière de la Cheffe, une cuisinière qui a connu une période de gloire, dont il a longtemps été l’assistant - et l’amoureux sans retour. Au centre du récit, la cuisine est vécue comme une aventure spirituelle. Non que le plaisir et le corps en soient absents, au contraire : ils sont les instruments d’un voyage vers un au-delà - la Cheffe allant toujours plus loin dans sa quête d’épure. Les phrases de Marie NDiaye se déploient lentement, comme pour envelopper le lecteur avec un charme constricteur. Les replis de l’âme de chaque personnage sont explorés avec une détermination calme dans la volonté de dissoudre la pénombre des êtres. Le récit dévoile une humanité violente, claire, à la fois mélancolique et enviable.
Marie NDiaye est née en 1967 à Pithiviers. Elle est l’auteur d’une vingtaine de livres - romans, nouvelles et pièces de théâtre. Elle a obtenu le prix Femina en 2001 et le prix Goncourt en 2009. Une de ses pièces, Papa doit manger, est entrée au répertoire de la Comédie-Française.


19,00

«Plus la dévastation s’accroît, plus le disque dur de la littérature et de l’art, preuve de vastes complots positifs à travers le temps, remonte. L’avenir est là.» Ph. S., mai 2016.
«Plus la dévastation s’accroît, plus le disque dur de la littérature et de l’art, preuve de vastes complots positifs à travers le temps, remonte. L’avenir est là.» Ph. S., mai 2016.


15,50

«Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides. La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs. Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.» Sylvain Tesson.
Sylvain Tesson a publié aux Éditions Gallimard Une vie à coucher dehors (Goncourt de la nouvelle, 2009), Dans les forêts de Sibérie (prix Médicis essai, 2011) et S'abandonner à vivre.


13,00

«Dans une ville qui n'en finit plus de trembler, les existences se détraquent. Les robots ne résoudront rien, leurs carcasses métalliques jonchent les plages. Ce sont les chats qui guériront et les guérisons seront minuscules. On s'évapore au milieu de l'après-midi, vidé de toute mémoire et à deux pas de chez soi. Le temps ne file plus droit, les hantises fusent, on se découvre spectre d'un autre, revenant sans souvenir. Les fantômes se plantent dans les corps des vivants, envahissent un œil ou se fichent entre les omoplates.»