Sentiment 26

Gemma Malley

Michel Lafon

  • Conseillé par
    18 juillet 2013

    une dystopie ordinaire

    J'ai déjà lu un livre de cet auteur que j'avais beaucoup apprécié, la déclaration.

    Dans ce livre, j'ai été un peu déçu. J'ai trouvé que l'action avait beaucoup de mal à décoller même si l'histoire est originale et les personnages attachants.

    Je trouve qu'on s'étend vraiment longtemps sur la description de la cité.

    J'ai trouvé que l'histoire devient intéressante à partir du moment où Evie et Raffy quittent la cité. Ils tombent alors sur un camp de réfugiés. Ces derniers leur expliquent les débuts de la Cité ainsi que son fonctionnement mais aussi le secret de Lucas. Evie apprend l'histoire de sa famille et devient habité par une haite, une revanche contre la Cité.

    L'intrigue reste très intéressante, on parle de l'amygdale (cerveau) et ses conséquences sur les habitants de la cité.

    Au sujet des personnages, je n'ai pas réussi à m'accrocher à Evie par contre, j'ai adoré le personnage de Lucas, un être froid en façade, un masque qu'il porte en société mais un être souffrant et rempli de haine et de vengeance.

    Au final, une histoire très longue à se mettre en place mais l'intrigue reste très originale.


  • Conseillé par
    14 juillet 2012

    Dystopie

    La première fois que j’ai entendu parlé de cette auteure c’était pour la trilogie de La déclaration, une dystopie que j’ai très envie de lire depuis et qui a rejoint ma PAL il y a peu. Quand l’occasion m’a été donnée de lire Sentiment 26 je n’ai donc pas hésité.

    Nous sommes plongé dans le cadre classique d’une dystopie (enfin classique pour ceux qui ont l’habitude de suivre mon blog ou d’en lire) c’est-à-dire un monde post-apocalyptique dans lequel la société essaye de se reconstruire. Au milieu de cette nouvelle humanité, une société est née, au milieu de murs destinés à la protéger, grandit une Cité dirigée par un Guide suprême et surveillée par un Système sensée la protéger du mal. C’est dans cette ville que vie Evie, elle a 16 ans et d’étranges rêves lui font penser qu’elle a le mal en elle et qu’elle ne mérite pas d’y vivre. Endoctrinée depuis son plus jeune âge, elle pense que ses rencontres nocturnes avec Raffy la pervertisse et que tôt ou tard, tout sera découvert et elle perdra son étiquette…


    Je ressors avec un avis mitigé sur le livre, il m’a un peu déçu, je l’ai trouvé pas assez approfondi peut-être…
    Evie est un personnage très attachant, pure, malgré le fait qu’elle est persuadée d’être mauvaise, de porter le mal en elle. C’est un fait une jeune fille très humaine, tout en nuances et qui n’est ni plus ni moins qu’une adolescente de 16 ans, qui commence à forger son caractère d’adulte. Caractère qui promet d’être très marqué derrière une douceur somme toute superficielle. Elle fait face aux événements qui chamboulent sa vie avec un courage qu’elle ne soupçonnait pas et se découvre plus forte, plus « grande »… Malgré l’écroulement du seul monde qu’elle aie jamais connu, elle réagi avec force et sagesse.
    J’ai trouvé les personnages qui l’entourent assez fades et limite stéréotypés. Entre la mère autoritaire, le père laxiste, le petit ami sanguin, le fiancé officiel distant et le sauveur inquiétant, nous avons là une pléiade de protagonistes caricaturaux. Aucun d’eux n’a réussi à s’attirer mon intérêt ou ma sympathie, seule Evie a réussi un tirer un peu son épingle du jeu et de justesse.
    L’intrigue m’a toutefois intéressée. Elle ne révolutionne pas le genre, mais je me suis laissée porter par les aventures d’Evie et jusqu’au bout j’ai voulu connaître comment elle allait s’en sortir (ou pas). Mais j’ai trouvé le tout assez plat, pas assez approfondi, je pense que l’histoire aurait gagné à être développée un peu plus et le rythme peut-être un peu ralenti. Je n’ai d’ailleurs pas saisi tout le fonctionnement du Système mis en place dans la Cité, même si j’en ai bien perçu le but et ses dérapages.
    J’ai été un peu déçu de ce livre dont j’attendais tant, mais ce n’est pas pour autant que je n’ai pas envie de lire la Déclaration, bien au contraire, voire de découvrir d’autres ouvrages de l’auteure pour me faire une meilleure idée de son univers.