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Conseillé par | Mégane |. (Libraire)13 octobre 2022
Une prophétie. Deux champions. Le Soleil Noir et l’Étoile Vive. L’obscurité et la lumière. L’un sauvera l’humanité, l’autre la détruira. Alors que des menaces s’éveillent dans le royaume, la reprise de l’affrontement entre deux dieux antagonistes, et le retour des géants autrefois chassés des Terres Bannies, suivez les aventures du jeune Corban qui fera tout pour protéger son foyer.
Un univers ahurissant, des dieux destructeurs, des géants virulents et assoiffés de vengeance, une prophétie effrayante et des personnages haut en couleur qui tiennent le sort de ce monde entre leurs mains, Malice est un roman éblouissant qui tient en haleine jusqu’à la toute dernière page.
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Conseillé par France M. (Libraire)26 août 2022
Malice est le premier tome d’une tétralogie à succès écrite par l’auteur John Gwynne – et c’est, qui plus est, son premier roman. Un fort épais petit roman (640 pages) qui, de par son résumé, ne paye tout d’abord pas de mine : il y est question d’une prophétie apocalyptique, de l’arrivée de deux élus, l’un représentant le bien, l’autre le mal, et tout un jeu politique se met en place autour de ces évènements que certains craignent pendant que d’autres y voient un moyen de conforter leur pouvoir.
Classique, pensez-vous ? C’est vrai, mais John Gwynne fait de tout ces éléments un récit diablement efficace.L’histoire s’étale sur plusieurs années et s’articule, à l’instar d’un Game of Thrones, autour de différents personnages dont les points de vue alternent au travers de chapitres assez courts. On retiendra surtout Kastell, neveu du roi Romar, qui tente de fuir la cour et son cousin Jael avec qui l’entente n’est pas vraiment de mise ; Veradis, jeune combattant qui se retrouve enrôlé dans l’armée du prince Nathair, fils du Haut-Roi Aquilus ; et Corban, jeune garçon qui va vivre son apprentissage de guerrier, mais aussi d’adulte. Tous vont être concernés de près par les changements et la prophétie qui affectent le royaume.
La force de John Gwynne réside sans doute dans sa capacité à créer des personnages sacrément crédibles et mémorables. Votre aimable chroniqueuse a clairement une préférence pour Corban, tout d’abord attachant dans son innocence et dont l’évolution, à travers son parcours initiatique parsemé d’épreuves (que ce soit son apprentissage de guerrier mais aussi ses rixes avec l’insupportable prétentieux du coin ou les conséquences de son adoption d’une lupen, un animal réputé maléfique) va l’aider à s’affirmer dans ce monde où les adultes tirent les ficelles. Mais ce serait oublier les autres personnages qui ont tous leurs points forts. Veradis domine également le récit, aux côtés de ce prince dont on doutera longtemps des motivations, et on n’en dira pas plus pour ne pas spoiler mais le cheminement et les doutes de Veradis en font un personnage psychologiquement très fin.
Si le premier tiers du récit peut paraître un peu lent, c’est surtout pour poser l’intrigue, identifier les lieux, les différents royaumes et personnages (qui sont légion comme dans pléthore de romans de high fantasy, et qu’on mettra donc un peu de temps à assimiler). La construction du monde est réussie, l’univers est travaillé et concret : on y trouvera un peu d’ambiance celtique et un petit goût de fin du monde à base de serpents gigantesques venus des temps anciens, d’attaques de géants qu’on pensait avoir vaincus bien des années auparavant, et de pierres sacrées qui se mettent à saigner. Le Haut-Roi Aquilus, convaincu de la véracité de la prophétie, tentera de rallier les différents rois afin d’affronter ensemble les temps à venir, et c’est ce qui déclenchera une réaction politique en chaîne. À partir de quoi l’intrigue décolle et les rebondissements, sacrifices de personnages et autres découvertes font irruption dans le récit qu’on a alors du mal à lâcher. Le cliffhanger final est, lui, une belle réussite.
Malice est donc un roman qui plaira sans doute à tout amateur de fantasy – si vous avez pris plaisir à dévorer Game of Thrones, le Seigneur des Anneaux ou les cycles de Gemmel, vous y trouverez votre compte. L’univers est réussi, les personnages sont très attachants, et cette quadrilogie est extrêmement prometteuse - on attend le tome 2 de pied ferme !
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Conseillé par Librairie Ravy (Libraire)26 août 2022
Les Terres Bannies ont vu s’affronter des géants, des humains et des Dieux. Ses affrontements ne sont désormais plus que des légendes, que l’on se raconte au coin du feu. Mais les signes du retour d’Asroth, dieu destructeur, apparaissent sur le continent. Une guerre approche, et elle pourrait bien tout anéantir…
C’est armé d’une plume très bien aiguisée que John Gwynne nous introduit dans cet univers sombre, au bord du gouffre, peuplé de légendes et de dieux pouvant causer la perte des humains. Mystérieux, avec une floppée de personnages qui auront tous leur rôle à jouer dans la guerre qui s’annonce, ce premier tome nous garantit une aventure épique addictive. Énorme coup de cœur !
Marine