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Conseillé par Librairie Grangier (Libraire)4 mai 2022
Mainou, 9 ans rejoint sa grand-mère de l'autre côté de la ligne de démarcation. Nous sommes en 1944, la fin de la guerre est proche et on vit ces derniers mois à travers les yeux d'un enfant. C'est avec la naïveté enfantine et un instant de poésie que Mathias Malzieu nous raconte l'horrible.
C'est un roman triste, dur, mais incroyablement beau.
Justine -
Conseillé par France M. (Libraire)17 mars 2022
Juin 1944. La mère du petit Mainou perd la vie en couches alors qu'il n'a que 9 ans. S’ajoutent à cela les malheurs de la guerre : son père doit rejoindre la ligne Maginot, Mainou devra donc s'exiler en Lorraine, chez sa grand mère, en zone occupée, le temps que la guerre passe.
Que dire sinon « wahou ! » ? Avec la poésie et les maladresses de langage d'un enfant, l'auteur nous partage l'histoire de son père, de ses 9 ans jusqu'à la libération de la Lorraine un an plus tard, accompagné par le fantôme de sa mère, et de personnages tous plus attendrissants les uns que les autres. Un an dans la vie d'un enfant qui doit faire face au deuil et à la guerre, certainement les deux plus dures épreuves que la vie peut mettre sur notre chemin. Mais tout est plus doux avec la poésie d'un enfant...
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Conseillé par Olivier B. (Libraire)25 février 2022
Quel superbe roman, à la fois touchant, drôle et plein de poésie !
Quel superbe roman, à la fois touchant, drôle et plein de poésie ! Mathias Malzieu est formidable quand il raconte l’histoire de son père qui a neuf ans en juin 44. L’enfant vient de perdre sa mère et, pendant l’Occupation, il est envoyé dans une ferme de Lorraine chez sa grand-mère qui paraît « une très vieille pomme ». On croise une cigogne qu’il nomme Marlène Dietrich, un hérisson du nom de Jean Gabin, « un coq taré qui chante pour engueuler le soleil quand il tarde à se lever », une fée dont il tombe amoureux… Un monde où le merveilleux de l’enfance côtoie la difficile réalité de l’époque.
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Conseillé par Lydie B. (Libraire)29 janvier 2022
La puissance de l'amour
Mathias Malzieu met ses pas dans ceux de son père pour nous raconter avec des mots à hauteur d’enfant le périple du petit Mainou pendant les derniers mois de la seconde guerre mondiale. Un livre intime, à la fois mélancolique et lumineux.
Après le décès de sa mère, Mainou, petit garçon de neuf ans va traverser la ligne de démarcation caché dans une charrette pour rejoindre la ferme de sa grand-mère maternelle en zone occupée. La vie en Lorraine sera bien différente du bonheur familial de Montpellier. La peur et la tristesse l’envahissent. Pourtant, sa maman lui a tellement raconté ses souvenirs d’enfance que lorsqu’il se retrouve dans sa maison, dans sa chambre, il a le sentiment de vivre avec elle. Il lui écrit dans son cahier d’écolier pour se donner l’impression qu’elle n’est pas partie pour toujours. Sa grand-mère au corps de brindille et au regard si doux, la tante Louise bigote et Emile l’oncle blagueur, doivent veiller sur le petit qui a du mal à respecter les codes imposés dans son quotidien pour ne pas les mettre en danger. Enfermé pour être protégé, il doit fouiller son cœur pour y trouver un reste de joie mais Mainou a « un chagrin de boule de pétanque dans la gorge ». Pour que le souvenir de sa mère ne s’éloigne pas, il lui parle, lui écrit. Les effluves de son parfum lui donnent le sentiment de l’avoir gardée près de lui. Il en retire une force extraordinaire pour les jours difficiles à venir.
Humour et poésie sont réunis dans ce roman émouvant d’une profonde sensibilité, riche de l’innocence d’un enfant qui trouve la force de se reconstruire bien que meurtri par l’absence de sa maman. -
Conseillé par Florence R. (Libraire)21 janvier 2022
Poétique et sensible
C’est l’été 44 et Mainou vient de perdre sa mère. Avant de retourner au front, son père n’a pas d’autre choix que de confier ce petit garçon à sa grand-mère. L’enfant va vivre, hors du temps et avec un cœur lourd comme ça, des aventures qui vont marquer le reste de sa vie. Mainou, en grandissant, est devenu le père de l’écrivain et chanteur Mathias Malzieu. Pour redonner vie à cette épisode familiale, Mathias déploie la magie de sa langue unique : la poésie d’un enfant triste.
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Conseillé par Alexandra D. (Libraire)19 janvier 2022
Une pépite !
Mthias Malzieu nous raconte l'histoire de son tout petit papa, qui en Juin 1944, alors qu'il n'a que 9 ans, va devoir passer la ligne de démarcation pour rejoindre la ferme familiale, caché dans une charrette à foin. Un roman intime, bouleversant, qui rend un magnifique hommage à ce papa nommé Mainou.
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Conseillé par Agnès L. (Libraire)17 janvier 2022
Caché chez sa grand-mère en zone occupée suite au décès de sa mère, Mainou est un petit garçon rêveur qui consigne ses angoisses et ses joies dans un carnet. Ses mots d'enfant destiné à sa mère défunte sont d'une touchante poésie. Mainou nous entraîne dans son quotidien d'enfant clandestin privé de liberté, devant obéir à un code de conduite stricte. Mais grâce à son oncle Émile et sa fantaisie, son deuil se fait plus doux. Mathias Malzieu pose ici un regard tendre sur sa propre histoire familiale, Mainou étant son propre père auquel il rend un hommage affectueux.
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Conseillé par Librairie coiffard (Libraire)11 janvier 2022
Conseillé par Manon R
Dans "Le guerrier de porcelaine", Mathias Malzieu s’inspire de l’enfance de son père pour nous livrer un récit intime. En juin 1944, Mainou, jeune garçon de neuf ans, est envoyé chez sa grand-mère à la Frohmühle, une ferme en Lorraine. Il y fait la rencontre de sa tante Louise, qui ne jure que par la Bible, et de l’oncle Émile, doux rêveur qui déborde d’imagination. Ce sont les derniers mois de la guerre que Mainou raconte en écrivant des lettres à sa défunte mère. On suit les journées de l'enfant au rythme des bombardements, des virées à vélo la nuit et surtout de ses inquiétudes. Comment un si petit garçon va réussir à s’épanouir et vivre son imagination en suivant des règles strictes pour rester caché aux yeux des Allemands ?
Mathias Malzieu, en véritable conteur d’histoire, écrit un livre touchant qui témoigne d’une infinie tendresse pour son père. C’est aussi toute une poésie qui s’ouvre à nous dès les premières pages, non sans une pointe d’humour et d’insouciance.