Voyage en sol mineur
EAN13
9782332468192
ISBN
978-2-332-46819-2
Éditeur
Editions Edilivre
Date de publication
Collection
CLASSIQUE
Nombre de pages
54
Dimensions
20,4 x 13,4 x 0,4 cm
Poids
79 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Dans Voyage en sol mineur, Thierry Harzallah nous livre une réflexion sur le voyage faisant un parallèle entre voyage et musique : « Voyager vers le haut n’est-il pas une quête du silence absolu ? L’alpiniste qui s’élève mètres après mètres se défait du superflu. Pour grimper il faut s’alléger du poids de son sac et du poids de sa conscience. Un voyage introspectif aux tréfonds de son être. Pour m’être penché plusieurs fois aux balcons du monde, je sais qu’on ne pérore pas dans le « grand haut ». Seuls les mots justes sont prononcés. Le bruit n’a pas sa place en haut lieux. Plus on s’élève, plus le silence s’impose comme l’ordre du divin. La haute altitude est son royaume : l’alpiniste son messager. Voyager dans les grands espaces s’est faire du silence son compagnon de route. L’homme qui marche du levant au ponant sait bien que le silence n’est pas un vide. Il est le substrat de sa pensée, le terreau de sa création. Il est le cordon ombilical qui relie son corps à son âme. A l’heure du bivouac, le marcheur éreinté s’en abreuve et trouve en lui ses ressources. Il lui apporte sérénité et paix de l’esprit. Il est le nutriment de l’homme qui marche aux confins du monde. Le silence sourd au détour de la magnificence d’un lieu. La haute altitude est son royaume : l’alpiniste son messager. Voyager dans les grands espaces s’est faire du silence son compagnon de route. L’homme qui marche du levant au ponant sait bien que le silence n’est pas un vide. Il est le substrat de sa pensée, le terreau de sa création. Il est le cordon ombilical qui relie son corps à son âme. A l’heure du bivouac, le marcheur éreinté s’en abreuve et trouve en lui ses ressources. Il lui apporte sérénité et paix de l’esprit. Il est le nutriment de l’homme qui marche aux confins du monde. Le silence sourd au détour de la magnificence d’un lieu. Pour voir le « beau » il est nécessaire de stopper sa marche, de se recueillir, de « garder le silence » comme on garde un trésor. Seul le silence convient à la beauté du monde. »
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