- EAN13
- 9782755506419
- ISBN
- 978-2-7555-0641-9
- Éditeur
- Fayard/Mille et une nuits
- Date de publication
- 03/2012
- Collection
- Essais
- Nombre de pages
- 472
- Dimensions
- 19,2 x 12,5 x 3,3 cm
- Poids
- 620 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La grande crise que nous connaissons marque la faillite du néolibéralisme. Mais par quoi le remplacer ? C’est ici que le bât blesse. Il ne semble pas y avoir d’alternative cohérente à lui opposer. Ce livre soutient que cette alternative existe pourtant, qu’elle est déjà là, sous nos yeux : c’est l’État social, dont le fondement politique est la démocratie.
Depuis plusieurs décennies, on fait accroire que l’État social est une figure du passé. Au contraire, il est plus que jamais d’actualité. Il a certes été déstabilisé par le néolibéralisme, plus ou moins fortement selon les pays, mais il n’a pas été mis à bas. À y bien réfléchir, nous ne vivons pas dans des « économies de marché ».
Le bilan accablant du néolibéralisme appelle sa pleine réhabilitation. Les marchés et la concurrence ont des vertus, mais ils ne peuvent assurer le plein-emploi, la stabilité économique ou bien encore la satisfaction de besoins sociaux tels que l’éducation ou la retraite. L’intervention publique est nécessaire.
L’État social est porteur d’une véritable révolution, avec ses quatre piliers que sont la protection sociale, la réglementation des rapports de travail (le droit du travail, etc.), les services publics et les politiques économiques de soutien à l’activité. Étonnamment, il n’a pas été théorisé. Nous n’en avons pas saisi la véritable portée ni les potentialités.
Comment penser l’État social ? Pourquoi y a-t-il lieu de réhabiliter la dépense publique et la légitimité même de la dette publique ? Comment envisager un nouvel âge de l’État social ?
Autant de défis que cet essai se propose de relever.
Depuis plusieurs décennies, on fait accroire que l’État social est une figure du passé. Au contraire, il est plus que jamais d’actualité. Il a certes été déstabilisé par le néolibéralisme, plus ou moins fortement selon les pays, mais il n’a pas été mis à bas. À y bien réfléchir, nous ne vivons pas dans des « économies de marché ».
Le bilan accablant du néolibéralisme appelle sa pleine réhabilitation. Les marchés et la concurrence ont des vertus, mais ils ne peuvent assurer le plein-emploi, la stabilité économique ou bien encore la satisfaction de besoins sociaux tels que l’éducation ou la retraite. L’intervention publique est nécessaire.
L’État social est porteur d’une véritable révolution, avec ses quatre piliers que sont la protection sociale, la réglementation des rapports de travail (le droit du travail, etc.), les services publics et les politiques économiques de soutien à l’activité. Étonnamment, il n’a pas été théorisé. Nous n’en avons pas saisi la véritable portée ni les potentialités.
Comment penser l’État social ? Pourquoi y a-t-il lieu de réhabiliter la dépense publique et la légitimité même de la dette publique ? Comment envisager un nouvel âge de l’État social ?
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