Conseils de lecture

Fleuve Editions

20,90
Conseillé par (Libraire)
12 mars 2014

Le syndrome E

Un amateur de films « gore » visionne un film étrange et se retrouve aveugle. Un vieil homme est retrouvé pendu et le ventre ouvert et rempli de pellicules vidéo. Non loin du Havre, on déterre cinq cadavres atrocement mutilés, le crâne scié, le cerveau et les yeux enlevés. De France en Belgique en passant par le Québec et l'Egypte, l'enquête, menée par le lieutenant Lucie Henebelle, mère de deux adorables jumelles et par Franck Sharko, vieux commissaire aux prises avec de terribles crises de schizophrénie, va se révéler particulièrement troublante.
Un polar à lire absolument, et à suivre avec "Gataca" du même auteur.


10,20
Conseillé par (Libraire)
12 mars 2014

La couleur des sentiments

Deux noires , une blanche ! Non , ce n'est pas une portée musicale mais l'association improbable de trois femmes : deux bonnes et une bourgeoise qui écrivent un témoignage sur la vie des domestiques Nous sommes en 1962 et il ne fait pas bon être noir dans l'état du Mississippi tant les lois raciales prédominent . Malgré les risques , elles parviennent à publier ce récit qui changera leur vie sociale et leur perception des choses.
Difficile d'imaginer que cela se passait il y a seulement 50 ans Même si c'est une fiction , on se dit qu'il en a fallu des personnes courageuses pour, pas à pas, créer une route vers la liberté et l'égalité.


Emilie

1

Casterman

5,95
Conseillé par (Libraire)
4 mars 2014

Emilie

Cette série débutée dans les années 1970 raconte les aventures d’une petite fille prénommée Émilie, de son grand frère Stéphane, sa petite sœur Élise et leurs amis, sans oublier le hérisson Arthur !
Idéales pour les apprentis lecteurs grâce à une taille de caractère et un vocabulaire adaptés à leur âge, les histoires d’Émilie sont simples et bien construites, et ont déjà enchantées plusieurs générations.
Il ne serait d’ailleurs pas surprenant que les parents d’aujourd’hui replongent avec plaisir dans ce délicieux parfum de nostalgie !


24,40
Conseillé par (Libraire)
4 mars 2014

Les oreilles de Buster

J'avais sept ans quand j'ai décidé de tuer ma mère. Et dix-sept ans quand j'ai finalement mis mon projet à exécution. Ainsi commence ce roman qui en surprendra plus d'un.
Eva, vénérable grand-mère, reçoit à l'occasion de ses 56 ans, offert par l'une de ses petites filles, un petit carnet vierge où noter ses pensées. Elle en profite alors pour se plonger dans un passé rempli par les humiliations d'une mère qui ne parvient pas à vieillir et par son désir morbide de meurtre qui se concrétisera
à l'orée de l'âge adulte. Entamé comme une sombre histoire de vengeance, le dernier roman de Maria Enerstam, auquel a été décerné le prix Pages des libraires de cette rentrée littéraire 2011, évite sans aucun souci le roman noir et déprimant. Bien au contraire, le talent de la romancière suédoise parvient à emmener le lecteur dans le récit touchant d'une jeune fille qui essaye d'exister sur le mode d'une narration haletante et même parfois franchement drôle et surprenante.
A découvrir donc.

Yoann D.


Conseillé par (Libraire)
27 février 2014

Le village de l'allemand

Sacrée gageure de parler du problème des banlieues, du terrorisme du GIA en Algérie et de l’holocauste dans un même livre. Boualem Sansal l’a merveilleusement fait dans l’un des plus beaux romans de ces dernières années.
Rachel et Malrich deux jeunes franco-algériens, apprennent l’assassinat de leurs parents, par le GIA, là-bas dans leur village natal. L’aîné, Rachel, va surtout découvrir le passé trouble de leur père, ancien officier SS dans les camps de concentration. Sa vie va basculer. Leur vie à tous les deux deviendra alors une quête, essentielle pour leur survie, du pourquoi, du comment et du que nous reste-t-il.
La question posée à eux comme à nous est de savoir si l’on doit accepter l’héritage du passé et assumer la responsabilité puis la culpabilité des actes de nos anciens.
La justesse du ton et de l’écriture subliment le questionnement en le portant à un niveau de grandeur et d’intensité rarement égalé.